... et se finit
Troisième et dernière apparition de mes vacances parisiennes avant que je ne retourner hiberner. Aujourd'hui, je vais vous parler de quelques musées à voir (ou à éviter).
Je vais passer sur le Louvre que tout le monde connaît. A partir du moment où l'on ne fréquente pas les voies d'accès à la croûte de Léonard et à la statue toute cassée qu'ils ont enquillée au milieu des escaliers, tout va bien. C'est moins populeux et en plus, il y a (parfois) de jolies choses à voir. Je maintiens quand même que la vaisselle et les bijoux de la couronne font franchement tape à l'oeil. On dirait la collection d'une pie en manque de trucs qui brillent. Aucun intérêt.
Plus rigolo mais tout aussi bondé (et en plus on est tombées pendant la visite de scolaires, la galère totale. Ces morveux auront notre peau), le musée du chocolat. Explications botaniques du cacaoyer, planches des ravageurs (chouette des chenilles), premiers outils et récipients, premières recettes (pas de sucre, du piment), puis les outils européens, l'industrialisation... Où l'on voit que les moules utilisés pour fabriquer les petites figurines en chocolat sont de plus en plus simplistes. On passe de formes extrêmement détaillées et finies (détails de la fourrure ou des plumes, rides d'expression, différence des tissus...) à des formes quasi-géométriques sans aucun relief ni intérêt. Détail amusant, concernant les tasses cette fois-ci, il a existé au 18 ou 19° des tasses pour boire le chocolat spéciales pour messieurs avec rebord intérieur pour éviter de tremper la moustache. Mais j'ai quand même une préférence pour les tables à écraser les fèves et les tasses les plus anciennes.
Autre petit musée intéressant : la tour Jean sans peur, qui s'ennorgueillit d'avoir les plus anciennes chiottes de tout Paris. L'endroit est assez exigu, les salles toutes petites, l'épaisseur des murs très impressionnante (mais pas assez pour protéger du bruit extérieur : une manif se déroulait au même moment, on en a prit plein les oreilles. Comme quoi, on était pas les seuls à profiter des vacances pour marcher),les charpentes du toit intéressantes et le plafond sculpté de l'escalier très décoratif. Lorsque nous y sommes passées, il s'y tenait une expo sur l'hygiène au Moyen-Âge. Un détail a retenu mon attention : au 16° les dames nobles portent sur l'épaule ou à la ceinture des "attrape-puces", une fourrure de martre ornée d'une tête d'orfèvrerie destinée à réunir à un seul endroit les nuisibles que l'on ira secouer ailleurs à la fin de la journée. Beurk.