week-end à Monthermé

28 avril 2010

Oyez oyez, gentils seigneurs et damoiselles, le périple qui me mena en un patelin paumé au nord des Ardennes.
Mais chouette le patelin. Joliment enroulé autour d'une boucle de la rivière (la Meuse précisément mais il faut prononcer meuhse, comme une vache qui meugle, sauf que des vaches y en pas beaucoup contrairement à mon séjour habituel. Ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs parce que les ruminants n'est-ce pas, ça n'a pas beaucoup de conversation. J'en étais où déjà ? Ah oui...) enroulé disais-je et accroché aux pentes de la vallée encaissée. (Mais fermement accroché hein, façon bernique même, parce que t'as pas intérêt à lâcher si tu veux pas te retrouver le cul dans l'eau)
Derrière les maisonnettes de pierres bleue veinée de rouge frileusement regroupées s'étend une forêt verdoyante (normal c'est le printemps et puis vu la pente y a pas d'autre trucs qui vont s'accrocher là. Les arbres, c'est du solide et les racines sont bonnes. Et puis, maisonnettes, c'est vite dit. Elles sont carrées et mastocs les baraques, tu sens bien que le froid en hivers il est pas là pour faire joli, ça non. Il fait parti du paysage et ça se sent. ) Bref, le paysage vaut le détour. (D'ailleurs, compte tenu des montagnes, des détours, ont est obligé d'en faire plein. Il suffit d'imaginer comme chez tonton mais en plus grand : tu fais deux montées, trois descentes et quinze tournants pour avancer de dix mètres)

D'après l'encyclopédie les habitants s'appellent des Baraquins et non des Monthermois à cause des anciennes baraques en bois où vivaient les habitants, il y a un siècle. (Bon d'accord, il s'agissait d'un détail totalement inutile mais qui fait bien dans le paysage. Et puis la science, c'est comme la confiture, moins t'en a plus tu l'étales)

Autre détail amusant, mais trouvé sur place celui-là :